La quintessence
Dans la vision traditionnelle hindoue, les 4 éléments constitutifs de la matière qu’elle soit inerte ou vivante sont l’Air, le Feu, l’Eau et la Terre. Mais il y en a un cinquième, le plus important de tous pourrait-on dire, puisque les quatre autres en sont issus, qu’il en est leur racine, leur matrice de laquelle ils tirent leur existence. Les hindous le nomment akasha.
L’Occident aussi a connu ce cinquième élément que les Grecs nommèrent hyle, les romains anima, et les sages du Moyen Âge éther.
L’extrême orient n’a jamais oublié cette notion qui est le fondement de sa vision du monde et des pratiques qui s’y sont développées. Nous voulons parler du Ki des Japonais ou du Chi des Chinois. Et c’est de l’Orient que nous revient cette notion sans que souvent nous fassions le lien entre le ki (Chi) et la quintessence. Pour désigner cette réalité dans la suite de cet article, nous emploierons le terme chinois de Chi qui est la manifestation de la quintessence.

Le Chi, est la matrice de tout ce qui existe et peut aussi être traduit par « énergie vitale ». Il emplit tout espace. Il est aussi la force de cohésion de ce qui existe, des êtres vivants, des êtres humains. En résumé, tous les autres aspects des êtres, du plus subtil au plus dense procèdent du Chi et il est en même temps la force qui maintient ces aspects pour constituer l’unité de chaque être.
Les éléments fondamentaux (les essences), qui sont les «principes» des éléments perceptibles, échappent aux sens. Ce que nous pouvons percevoir, ce sont des manifestations de ces éléments. Nous pouvons facilement percevoir les aspects solides, liquides, gazeux et ignés de notre propre constitution corporelle. Nous pouvons aussi percevoir notre énergie vitale, notre Chi. Le Chi varie d’un individu à l’autre, et d’un moment à l’autre pour un même individu.
Si pour les occidentaux, une maladie est surtout identifiée par une perturbation d’un organe, c’est à dire concernant l’élément « terre » (le plus dense), pour les orientaux, une maladie est toujours une perturbation de ce qu’il y a de plus subtil chez un être : le Chi. Si la perturbation s’installe, elle affectera les autres éléments constitutifs de l’être jusqu’à atteindre le plus dense ; à ce moment là, la maladie sera vraiment installée. En agissant sur le Chi, sur le plus général, on atteindra le particulier par simple voie de conséquence, et en régulant le Chi « en amont », il devient alors possible de faire de la médecine préventive.
L’occident connaît depuis toujours la thérapie par les éléments. La terre (avec l’argile), les eaux thermales, les lavements, les cataplasmes ou les bains de pieds chauds, le séjour dans certaines stations climatiques pour les affections respiratoires par exemple. La thérapie par un élément a pour but de combler un manque, de restaurer ou de préserver un état de bien être et d’harmonie.
Mais pour ce qui est du cinquième élément, il nous faut à nouveau nous tourner vers l’orient. Avec des techniques comme l’acupuncture ou le shiatsu, il est possible d’agir sur le plus fondamental de tous les éléments : sur le Chi.
Vlady Stévanovitch
Vlady Stévanovitch a passé plus de 60 ans à travailler les techniques de Chi que ses Maîtres orientaux lui avaient enseignées. Il en était devenu un des plus grands experts au monde.
Si le Chi peut se communiquer d’un être à un autre, si un expert peut intervenir sur le Chi de quelqu’un pour en corriger une perturbation, serait-il possible de réaliser un intermédiaire technologique capable de délivrer à volonté un Chi bienfaisant et réparateur ? Ce fut le rêve et l’objet de la recherche des 10 dernières années de la vie de Vlady Stévanovitch.
Quelques mois avant son décès, sa recherche était aboutie.
Jean-Paul Duchêne suit les traces de son maître : il produit des sons chargés de Chi qui sont le principe actif de l’appareil HYLOS.
Retrouvez-nous à Pieusse, près de Limoux 11300, le mercredi à 10H00 pour un cours de Qi Gong afin de préserver votre chi, votre énergie vitale.